Le problème, c'est les Poiré, Lautner et Compagnie qui ont introduit dans les années 70 les "sous-films" incroyablement mauvais et juste tres vulgaires pour la Gaumont. Ces personnalités ont depuis cimentée leur place dans la production française, et pourtant ils sont responsables pour la descente du QI cinématographique des Français de l'époque vers l'abyme de l'idiocratie.
Vous pouvez déjà zapper les 15 premières minutes car il s'agit d'un montage des mêmes sempiternelles cascades de voitures que ces auteurs rajoutent comme a leur habitude n'importe où et n'importe comment, et qui n'ont aucune autre utilité que de donner du travail et des fiches de paie aux mêmes cascadeurs de film en film. Il n'y a pratiquement rien d'utile dans les "rushes" et les reperages: tout est incongru, jusqu'aux plans bizares du générique de fin sur des planeurs. Quelle est l'excuse pour ces plans ? Aucune, tout comme pour le morceau de musique de guitare pseudo-espagnole qui clôture le film. Aucune raison.
Pour le reste, le scénario est une insulte à la scénaristerie, les dialogues une insulte aux dialogues, la réalisation une insulte à la réalisation. Les acteurs sont tous nuls, et jamais drôles, pas même un seul moment. Vous êtes donc bons pour du laborieux dialogue et des tentatives sinistres de comique de situation jusqu'a finalement etre libere de cet assomoir sinistre apres 80 minutes.
Je ne vois vraiment rien à garder, si ce n'est le choc culturel pour les spectateurs d'aujourdhui. Car aussi incroyable que cela puisse paraitre, en 1975 le personnage du voisin arabe du dessus était poli, acceptait des vannes bon enfant sans haine du Blanc, et appelait même la police ! Et cela n'avait rien à voir avec le "politiquement correct" : simplement dans la France de l'époque, Rachid, Qader ou Farouk n'était pas une nuisance pour les voisins ni un violent danger pour la jolie blonde du dessous ou son copain a tete de Bernard Menez, et pratiquement personne n'avait encore entendu parler du plan Kalergi.