En ce soir de décembre 2023, j'ai été plus qu'enchanté de faire la connaissance du réalisateur Wim Wenders.
« Perfect Days » est une œuvre sublime, où l'équilibre du temps règne en maître, où les scènes s'enchainent avec une douceur tranquille, pour nous faire rentrer dans le quotidien du personnage principal joué magistralement par Kôji Yakusho.
Ce dernier semble vouer un amour conscient (ou inconscient (ou peut être un peu des 2)) pour la lenteur et le silence. Car parfois, il est vrai, des images "insonorisées" valent mieux que mille mots. Il n'en faut pas plus, pas moins, pour séduire mes yeux, mon âme et mon coeur, et nous bercer avec justesse dans des questionnements intérieurs de qualité lorsque le rideau se referme. C'est aussi ça, le cinéma, lorsque le propos artistique poursuit sa quête après la projection.
Pour mon premier avis sur SensCritique, je souhaitais de base ne pas attaquer aussi fort, pour pouvoir me laisser une marge de "progression". Mais en mettant 8, cela aurait voulu dire que j'avais un petit quelque chose de concret à lui reprocher. Ce qui n'est pas le cas puisque tout m'a convaincu dans ce long-métrage (l'intention générale, la réalisation, le scénario, la bo, le jeu d'acteur, les décors, les couleurs, la photographie, le rythme...).
Et si jamais cela l'avait été, le 9 aurait tout de même été de mise, rien que pour la scène de fin qui est l'une des plus sublimes qui m'ait été donnée de voir sur grand écran. Sans regrets aucun. (à moi la filmographie de Win Wenders maintenant!)