C’est l’enfer de la mode._

•Cast: #DanielDayLewis comme d’habitude à son maximum dans un très beau rôle (d’adieu?) tout en silence et en regards évocateurs. Toujours plein de charme et de charisme. Remercions le pour sa carrière, jamais dans l’histoire du cinéma des silences n’auront été autant éprouvants. #VickyKrieps que l’on découvre dans un rôle déjà très difficile, entre ambiguïté et double caractère, timide mais tenace, discrète mais imposante. Elle s’en sort plutôt bien face au monstre de présence qu’est Daniel. Jolie perf de #LesleyManville jouant une sœur aimante mais stricte à la Tatcher, la version masculine de Daniel.

•Critique: comme à son habitude #PaulThomasAnderson ne fait jamais ses films à moitié, à la manière d’un Kubrick, il réalise chaque film comme si c’était sa masterpiece, son plus grand chef d’oeuvre. Et cette fois ci, l’expression ‘faire dans la dentelle’ prend tout son sens. Le film est une combinaison de scènes calibrées au millimètre, filmées jusqu’au détail, sur une musique classique touchante. Des acteurs justement soucieux du moindre geste et regards, dans des costumes et décors somptueux. Parfois un peu au ralenti, le film balance quelque belles scènes de repas, pleine de séduction ou de répulsion au choix. On aime ou pas mais on est obligé de reconnaître l’efficacité de travail du bonhomme. C’est beau à l’œil et à l’oreille, c’est rempli de messages cachés et ça sonne vrai. On parle de mode sans faire semblant et ça c’Est impressionnant. Zoolander n’a qu’à bien se tenir.
•Avec qui: votre grand mère, qui fait encore dans la couture, en reprisant vos jeans troués, appréciera le regard sur les ouvrières.
•Sans qui: après Black Panthère on peut avoir une impression de film au ralenti. Bon il y a quelques longueurs.
•La réplique: « Elle à cet éclat sublime que donne les premiers mariages.
•Note: 15/20
•Le débat: On peut parler des noms donnés au personnages ?