Largement inspiré du roman de Highsmith, mais complètement différent sur le fonds, le film abandonne l'immoralité fondamentale du livre pour se concentrer sur un Delon solaire au sommet de sa beauté, de son charisme et de son jeu. Dire qu'il crève l'écran est encore en dessous de la vérité.
On reprochera à Clément son académisme et son moralisme daté. Ripley échoue et se fait prendre bêtement à la toute dernière séquence, alors que le héros du livre falsifie le testament et se retrouve définitivement sorti de la pauvreté.
C'est donc quasiment un sans faute pour ce polar solaire qui prouve que l'on peut créer un Film Noir dans un univers éclairé plein cadre sous une lumière éclatante.