Une bouse infâme ... Pourtant Seagal ne squatte qu'une dizaine de minutes, mais il faut croire que sa seule présence suffit à saborder un film. Vinnie Jones a droit au même traitement, et ce n'est surement pas pour leur déplaire. Un jour de tournage, un petit chèque ... Des apparitions anecdotiques qui auront au moins eu le mérite d'attirer des brebis égarées comme moi, toujours friand du craquage de bras seagalien qui n'arrivera malheureusement pas.
Le reste du casting est d'une mièvrerie sans nom, notamment George Eads, aussi charismatique qu'un évier. La mise en scène est tape à l'oeil, façon vidéo clip qui se la pète, offrant certes certains plans convaincants, mais qui prouvent aussi que le réalisateur aime trop se regarder filmer. Enfin le scénario a du servir de cale pour une table pendant ce désastre tant le déroulement du film est soporifique et remplit de dialogues insignifiants. Une vraie purge.