Un DTV… avec Steven Seagal, Stephen Lang et Vinnie Jones au casting… dans des seconds rôles puisque le principal est tenu par George Eads ? Mouais, ça sent pas bon tout ça. Et pourtant…
On suit ici Jack Daniel (oui oui), un joueur de Poker invétéré, parieur mais pas toujours gagneur. Ex-mari et pére d’une jeune fille, il va se retrouver dans une situation compliqué avec des dettes à rembourser. Et plus le temps passe, plus la situation se complique pour lui…
Contrairement à la plupart des DTV, Pokers a une certaine ambition qui se traduit dés son générique d’intro. Clairement inspiré par James Bond (la jaquette française ne le masque même pas, et la typographie du titre VO non plus), le film n’en a bien entendu pas le niveau (encore que… tout dépend de quel film on parle). Pourtant, si Steven Seagal et Vinnie Jones se contente de courtes apparitions, cela permet aux autres personnages d’exister. Et le scénario connaissant ses limites, il ne cherche jamais à les dépasser.
Tant mieux puisque ça donne un film cohérent à la mise en scéne plate, mais appliqué et à la photo plutôt réussit. On a même le droit à quelques effets franchement pas mal fichu. De quoi invalidé les violentes critiques à son égard depuis sa sortie, le traitant de bouses infâmes. Franchement, on en est loin. Pas de quoi se jeter dessus non plus mais en le mettant, on savait à quoi s’attendre. Et on a mieux, donc tant mieux !