Le sens du gros plan

Le porno n'a pas beaucoup évolué, en fait, depuis les débuts du cinéma. On retrouve le même genre d'intrigue grotesque, rigolote, prétexte à une partie de jambes en l'air.

Quoique l'on peut tout demême distinguer une certaine liberté de ton : ainsi, un chien viendra se mêler à la fellation qu'une dame fournit à un monsieur, les hommes n'hésitent pas à joue entre eux pendant que les femmes sont occupées... le sexe était vraiment libre et ces films destinés à tous, il semblerait.

On ne retrouve peut-être pas le même rythme dans le montage, mais le découpage présente déjà une grammaire qui sera reprise dans le genre.

Les demoiselles ne sont pas toujours jolies (c'est encore le cas dans beaucoup de porno), mais les corps plaisent. Seul bémol pour moi, je ne suis vraiment pas fan des poils, et à cette époque, peu d'actrices semblaient s'épiler.

Les intertitres sont plein d'humour (les noms des personnages par exemple) ; dommage que la traduction anglaise n'adapte pas tous les calembours pour le public anglophone qui, du coup, passe à côté de beaucoup de choses. De plus, puisqu'il s'agit ici d'une réédition, on a droit à quelques textes explicatifs et amusants entre les films.

Bref, sympa à regarder, parfois excitant (ils aiment bien mettre des nonnes et moi j'aime bien les nonnes), mais pas non plus ce que je préfère en terme de porno.