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Maybe you can drive my car
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Dernier des quatre films toujours existants de Musidora réalisatrice (2 sont perdus) qu'il me restait à voir, ce long-métrage annonce en partie ses dernières œuvres qui se tourneront en Espagne, tout en s'inscrivant dans les thèmes déjà esquissés dans Vicenta (en grande partie perdue). Musidora se donne à chaque fois le rôle féminin principal, des femmes fortes et fragiles qui doutent beaucoup d'elle à cause d'amour en sens unique.
Ici, elle est une femme de poigne, active dans la lutte armée, qui essaie de rallier à sa cause un homme fiancé qui ne la laisse pas indifférente.
S'il ne possède l'émotion de Vicenta (ou ce qu'il en reste) ni la liberté presque avant-gardiste de La terre des taureaux, ce drame possède quelques belles qualités picturales qui font oublier un scénario pas toujours limpide où les enjeux politiques sont trop vagues et dont la continuité dramatique est pour le moins boiteuse comme en témoigne l'évolution des costumes de Musidora. On plutôt l'impression de voir 3 personnages féminins distincts plutôt qu'une seule et même personne. Ça rend son rôle trop conceptuel et assez inconsistant. On se demande ainsi pourquoi elle se retrouve soudainement en bergère des montagnes vêtue de guenilles alors que quelques minutes plutôt est était plutôt un dame du monde ou une militaire gradée.
On se console avec une belle photographie et un réel sens du cadre où l'espace des intérieurs est régulièrement bien exploité même si ce sont les extérieurs qui bénéficient du plus d'attention qu'il s’agisse des champs de bataille, des montagnes rocheuses ou des bords de mers. La fin ne manque pas de lyrisme à ce titre et Musidora (et son co-directeur ?) fait preuve d'un découpage inspiré.
Elle n'avait absolument pas à rougir de ses réalisations et il même dommage que sa carrière derrière la caméra ne fut pas plus étoffée.
Créée
le 7 janv. 2020
Critique lue 96 fois
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