Premier Contact par Cuzion

Cette critique est un copié-collé de mon compte Allociné et date de la sortie en salle du film.

De la science-fiction, des extraterrestres, des vaisseaux, une héroïne et non, ça n’est pas Rogue One mais bien Premier Contact dont je parle ici. Bon, j’ai tracé les principaux points communs entre ces deux films car le sujet de la vie dans l’espace est abordé complétement différemment.

Ici on peut oublier toute grandiloquence, on est plus proche du documentaire scientifique sur la rencontre de deux peuples que des aventures spatio-anarchique d’une nana et de sa bande de joyeux-drilles.

Ici nous avons Amy Adams, talentueuse linguiste, torturé psychologiquement et remplissant son job de prof devant une dizaine d’élève qui se fait sortir de sa routine par un Forest Whitaker militaro-sympathique (donc sympa mais pas trop non plus) pour aller essayer de causer avec une vie extraterrestre qui a décidé de se poser un peu partout dans le monde dont le Montana (sûrement parce que les vertes vallées sont agréables ou que tourner dans un no-man’s land est plus simple … c’est de la médisance mais le peu que l’on voit du paysage est beau).

Bon, là il nous manque un dernier ingrédient au film américain (mais réalisé par un québécois (et je pense que ça a eu son importance dans la façon d’aborder le sujet)), la partie romantico-comique. Et qui s’y colle ? Jeremy Renner. Je dis pourquoi pas, il est assez crédible dans son rôle d’ultra-matheux, n’en fait pas des tonnes et finalement semble assez approprié.

Maintenant, que le synopsis et les principaux personnages sont présentés succinctement, abordons le film en lui-même. Comme dit précédemment, ce film est presque vu d’un point de vue documentaire, le fameux premier contact entre la linguiste et nos voisins spatiaux. La mise en place des échanges, savoir qui ils sont, ce qu’ils veulent et pourquoi ils le veulent. Après une première partie orientée scientifique à 100%, on aura le droit à 2 sous parties qui diviseront la fin du film. Un soupçon de gestion des relations internationales entre pays et une partie presque psycho-paranormale. Et oui, on découvrira que notre chère Amy a pas mal de petits flashs qui prendront un sens à la toute fin.

Avec un style très posé, très sérieux, aucun effet superflu, des effets spéciaux de qualité et quelques détails sympas, ce film se classe parmi les grands films de science-fiction. On est dans l’esprit de 2001 : L’Odyssée de l’Espace et très loin d’un Independance Day. Et pour cette esprit de science-fiction intellectuelle, ce film mérite amplement son 4,5/5 (note Allociné).