Je sais pas pourquoi Olaf Ittenbach se fait chier à raconter une histoire. Au final, on sent bien qu'il prend surtout son pied à filmer des gens se taper sur la gueule et mourir de façon très violente.
Disons que Premutos, par son scénario 'élaboré', permet à l'auteur de proposer plein de choses différentes. Mais bon, le scénario est surtout chiant en soi, parce que ça blablate beaucoup pour pas grand chose et qu'au final les spectateur n'attendent qu'une chose : la tripaille. Et pour ça Olaf Ittenbach est assez généreux ; d'ailleurs ça doit le faire marrer que les gens soient scandalisés par The Sadness quand ce film n'atteint pas le quart de la moitié de ses films à lui en terme de gore. Bon, le budget et le style guerilla font qu'on ne profite peut-être pas autant de l'ambiance hémoglobineuse, mais de par ce côté cheap, le film jouit en revanche d'une ambiance poisseuse qu'on ne retrouve plus aujourd'hui avec les caméras qui lissent bien trop l'image (même si certains filtres en post prod maintiennent une illusion correcte de grain).
En tous cas c'est violent, c'est con, c'est gore, on se marre bien et le low budget rend tout cela encore plus agréable, même si on revine bien qu'avec ce métrage, Olaf Ittenbach était plus à l'aise que sur ses précédents (on a quand même des parties se déroulant à l'ère médiévale mais aussi en pleine guerre mondiale. À nouveau on ressent l'influence de Sam Raimi, même si c'est moins dans l'utilisation de la caméra et plus dans la façon d'exploiter les monstres.
Bref, ça se regarde bien. Mais ça manque d'une histoire plus épurée. Faudra que je trouve des films récents de ce réalisateur, voir comment il vit l'ère numérique...