Vietnam, 1968. Une unité de reconnaissance est envoyée dans une vallée isolée pour découvrir le sort d’un peloton de Bérets verts porté disparu. Ces soldats vont alors découvrir qu’ils ne sont pas seuls ...
Inspiré du roman Primitive War: Opiate Undertow (2017) d'Ethan Pettus co-scénariste ici, et tourné sur la Gold Coast australienne.
Huitième réalisation pour Luke Sparke qui surfe en quelque sorte sur la vague Jurassic World : Rebirth (2025), disposant d'un budget une vingtaine de fois inférieur à celui de ce dernier ...
Ponctuellement rythmé et continuellement généreux, le métrage échoue quelque peu à immerger son spectateur. Une introduction brouillonne, une interprétation discutable et une trop longue durée peinent à transmettre les émotions désirées.
La distribution des rôles n'est pas très heureuse, australiens pour interpréter des soldats américains, américains pour interpréter des russes aux accents caricaturaux. Pour l'ensemble tous semblent concernés mais peu s'en tirent avantageusement.
Les dialogues vont de paire avec du lourdingue militaire de série B.
Stéréotypes et clichés vont bon train, le message politique, les clins d’œil et références, ne sont pas particulièrement utiles ou opportuns.
Les décors et environnements sont bien choisis, d'une jungle dense à des panoramas séduisants.
Les uniformes des différentes factions se différencient difficilement.
Les dinosaures sont réussis. Ils sont à l'écran nombreux et variés, tout autant que leurs comportements et leur résistance ...
Les scènes d'action sont efficaces mais manquent parfois de lisibilité. S'y ajoutent quelques sursauts.
Les effets sanglants - absents généralement de ces films de grosses bêtes du Mésozoïque - ne manquent pas.
La bande-son souligne suspens et action avec intensité et les morceaux sélectionnés conviennent, tout ça sans originalité.
La dernière partie de Primitive War confirme sans le moindre complexe et si besoin l'intention louable de rythme et d'abondance d'action et n'hésite pas à sacrifier ses protagonistes, bons ou mauvais ...
Enfin, si sa longueur ne correspond pas au genre et qu'il se prend sans doute trop au sérieux, son budget très intelligemment utilisé montre un résultat qui satisfera sans mal à ce que les amateurs seront venus chercher.
Toc, toc, toc !