La cocotte est mignonne, elle a comme un air d’Emma Watson, c’est assez fascinant… et en même temps le nom d’une ancienne Dame de Fer, que c’est étrange… au moins aussi étrange que le film entier d’ailleurs, lequel ferait presque penser à de la « hard SF » s’il n’était fait de bric et de broc, s’il ne ressemblait pas un peu trop à un bric-à-brac maladroit de clochards de l’espace !
Le scénar est à l’aune de cette SF de récup’, tout ça pour justifier un budget d’une grande pauvreté… franchement, ils ne ressemblent à rien dans leurs combis de demandeurs d’asile… ces mineurs (?!) intersidéraux ubérisés à la petite semaine ! Mais pour autant, l’ambiance reste assez prégnante et intrigante, pendant un temps du moins…
Soit pendant peut-être un gros tiers, jusqu’à ce que l’un ou l’autre scénariste cocaïnomane se mette à déraper et écrive… n’importe quoi. Après cela, le film est en roue libre, avec parfois un peu d’action (très mal filmée) ainsi que d’autres évènements qui tombent comme ça, n’importe comment, n’importe où…
Puis la fin (prévisible) arrive et Pedro Pascal que l’on croyait voir dans un rôle atypique, retrouve un rôle trop typique, limite chiant et convenu pour tout dire. Un film donc clairement décevant, sauf en ce qui concerne Sophie Thatcher qui a une vraie présence et une aura naturelle prometteuse (à confirmer dans ses prochains rôles bien sûr).