Ce n'était (vraiment) pas une priorité, mais l'occasion s'est présentée alors pourquoi pas... D'ailleurs, je dois avouer l'avoir même trouvé plutôt supérieur à son prédécesseur. Non pas que la tâche était incroyablement compliquée, mais c'est déjà ça. L'humour m'a paru un peu moins lourd, et il faut reconnaître à Philippe de Chauveron d'avoir, à plusieurs reprises, la répartie qu'il faut, la « punchline » au bon moment pour offrir quelques scènes et situations assez drôles, notamment grâce à Christian Clavier et à la « tchatche » du quatuor de gendres, Ary Abittan et Medi Sadoun en tête.
Pour le reste, c'est nettement plus laborieux : Chantal Lauby exceptée, toutes les actrices sont sacrifiées au profit de leurs maris : certes, le scénario peut vaguement le justifier, mais comme celui-ci n'est pas très bon, ça nous fait une belle jambe. Le réalisateur a manifestement privilégié l'écriture des dialogues au profit de celle du récit : parfois ça passe, parfois beaucoup moins. Sans parler de « scénario prétexte », le dernier tiers est plus que poussif et on sent bien qu'il a été vraiment difficile de trouver de nouveaux arguments après le premier volet, même si, au moins, celui-ci a le mérite de ne pas être un banal copier-coller.
Pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que si j'ai apprécié l'aspect légèrement politiquement incorrect du début,
les bons sentiments finissent évidemment par reprendre (lourdement) leurs droits
lors de dernières minutes à la limite du gênant. Loin d'un indispensable, donc (et dont le succès paraît toujours aussi disproportionné), mais une comédie française vaguement convenable et un peu plus drôle que la moyenne : sinon, pour une soirée télé ça fonctionne aussi...