Nawojka, une jeune femme rêve de devenir vétérinaire et échapper à sa vie dans la ferme familiale à s'occuper du bétail, de ses frères et de son père. Mais Nawojka n’est pas seule : un don mystérieux, hérité de sa mère, sommeille en elle et ne demande qu’à s’éveiller.
Présenté au Festival européen du film fantastique de Strasbourg (FEFFS) dans la catégorie Compétition internationale de films fantastiques, Julia Kowalski signe avec Que ma volonté soit faite son deuxième long métrage, dont elle assure à la fois la réalisation et le scénario. Coproduit par Yann Gonzalez (Un couteau dans le cœur), le film s’installe dans une campagne française profonde, poisseuse, presque hors du temps, où la boue n’est pas seulement un décor mais une véritable matière qui colle à la peau du spectateur. Rarement elle aura été autant utilisée à l’écran, au point de donner la sensation d’en être imprégné.
Au cœur de cet environnement, la réalisatrice réinvente la figure de la sorcière, mais à la sauce d’aujourd’hui. Et face à elle, des rednecks crasseux, violents, caricatures d’un monde rural saturé de virilité brutale. L’ambiance est clairement masculine, dominée par des figures d’hommes hostiles, archaïques, qui réagissent comme au Moyen Âge, nous ramenant à la chasse aux sorcières, à la chasse aux femmes qui ne leur conviennent pas. Ce contraste entre la puissance féminine naissante et cet univers de testostérone mal dégrossie donne au film une tension permanente....
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