Que ma volonté soit faite cherche à proposer une réflexion profonde sur le destin, le pouvoir et les choix humains. Malheureusement, malgré un sujet prometteur, le film s’effondre sous le poids de ses ambitions mal maîtrisées. L’ensemble reste confus, lent et trop verbeux pour réellement captiver.
Le scénario, pourtant construit autour d’une idée forte, souffre d’une écriture maladroite et trop chargée. Le film accumule les discours philosophiques sans jamais leur donner une véritable incarnation dramatique. L’intrigue avance difficilement, noyée dans de longues scènes explicatives qui coupent toute émotion.
Les personnages, eux, peinent à exister.
Le protagoniste manque de nuances et semble enfermé dans une posture constante, ce qui le rend difficile à comprendre ou à suivre. Les personnages secondaires, quant à eux, sont sous-exploités et ne servent souvent que de prétexte à renforcer le thème, plutôt qu’à enrichir l’histoire.
La mise en scène, malgré quelques intentions esthétiques, reste rigide et sans souffle cinématographique. Les plans sont répétitifs, la direction d'acteurs approximative, et le rythme bien trop irrégulier pour maintenir l’attention du spectateur. On se retrouve avec un film qui parle beaucoup… mais montre très peu.
Visuellement, le résultat est inégal. Certaines scènes semblent travaillées, mais d’autres paraissent bâclées ou sans identité. Cette incohérence visuelle empêche le film de créer une vraie atmosphère et renforce l’impression de projet inachevé.
La conclusion n’aide en rien : elle est précipitée, manque d’impact et n’apporte pas la clarté ou l’émotion attendue. Le spectateur reste sur une impression de confusion et de frustration.
👉 En résumé : Que ma volonté soit faite est un film ambitieux sur le papier, mais mal construit, mal rythmé et trop bavard pour atteindre sa cible.
Une œuvre qui effleure des idées puissantes mais n’arrive jamais à les transformer en véritable cinéma.