Paris en 1972, ville anonyme où les destins se croisent, sans toujours se reconnaître. Premier long-métrage de Yannick Bellon (morte en 2019) qui se battit toute sa vie pour produire des films engagés. Quelque part quelqu'un est le moins accessible de tous, sorte de requiem dans un Paris en pleine mutation où la caméra s'arrête un instant sur des visages avant de montrer l'intensité de la circulation où le grouillement de la multitude dans le métro. Quelques récits émergent dans ce film choral qui ressort de l'essai en sociologie, voire en ethnologie (Levi Strauss fait une apparition). Ils parlent de solitude dans la foule, même en couple, de désespoir et de détresse. L'un des films les plus dépressifs du monde, à ne pas regarder un jour d'humour funeste.

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le 31 août 2019

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