En sortant de là séance, la première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est : "et bien dis donc !".
Cela commence gentiment avec la description et la découverte des personnages principaux. On les suit dans leur quotidien, et aux furent en mesure du déroulement du film les personnages révèlent leurs véritables psychologies. L'un, le fils (Vincent Lindon), est un homme qui a purgé 18 mois de prison et doit rechercher du travail, mais cela n'est pas facile et fragilise encore plus cet homme qui manque de confiance en lui. L'autre, n'est autre que sa mère (Hélène Vincent) qui l'accueille chez elle. Celle -ci, et a subi pendant 45 ans la violente autorité de son défunt mari. De cela en découle une personne fragile, redoutant les comportements de son fils qui ressemble, à en croire ses réactions, à celles du père. Parallèlement à cela, on apprend que sa mère est atteinte d'un cancer au cerveau et de ce fait, de peur de souffrir, s'intéresse à l'euthanasie. Malheureusement, leur relation n'est pas du tout évidente.
Ce film est efficace, le réalisateur s'attarde longuement sur la vie de ces deux protagonistes, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas ennuyeux. Au contraire, on s'attache encore plus aux personnages. Même les secondaires sont intéressants et ajoutent de la noirceur, de la bienveillance ou encore de la tendresse aux différentes situations. On sait très bien où le réalisateur veut nous mener, mais grâce au jeu d'acteur et la qualité de la réalisation, on est pris aux tripes jusqu'à la fin. Rares sont les films qui arrivent à m'émouvoir à un tel point.

Certaines personnes n'aimeront peut-être pas la façon dont le réalisateur s'attarde sur certains plans, mais cela est fait pour appesantir l'ambiance, montré les absurdités de certaines situations (CF la scène de la radio et de la télévision) ou encore accentuer l'affectivité.

Je n'ai qu'un seul conseil à vous donner, si les films qui traitent de sujets difficiles ne vous dérangent pas , n'hésitez pas à aller voir ce très beau film qui en émouvra plus d'un.
BatuSac
9
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Créée

le 28 sept. 2012

Modifiée

le 29 sept. 2012

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BatuSac

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