Aider ton ami, mmmmm c'est très louche

Dans ce nouveau Disney ou on va suivre de nouveau le personnage de Ralph, que l’on avait découvert pour le premier volet « le monde de Ralph » (sorti en 2012). On suivait alors Ralph La Casse dans ce qui se passait à l’intérieur des jeux d’arcades d’un magasin.

Le deuxième volet se concentre de nouveau sur l’histoire de Ralph et Vanellope qui après une bêtise (la première d'une longue série) dans Sugar Rush sont responsables de la destruction d'un volant de voiture : les habitants sont alors à la rue. Nos deux "héros" prennent alors la décision d'aller dans internet pour racheter un volant sur EBay, sinon Vanellope se retrouvera sans jeu (Chômage, ce qui est normal pour faute grave).
A partir de ce moment-là, le film se perd, le passage dans internet représente les 3/4 du film. Le thème principal de ce film c’est l’amitié : accepter l’éloignement d’un ami, sans pour autant perdre une amitié… Bref un thème bien « Gnan Gnan » surtout quand on voit la tournure du film.
Attention mesdames et messieurs ça va SPOILER. Je vais vous présentez mes problèmes point par point :
• Tout d’abord, Vanellope ne se remet jamais en question.

Elle est tout autant responsable de la destruction de son propre jeu. Si elle va dans le réseau internet ce n’est pas pour corriger son erreur (contrairement à Ralph, même s’il va aussi pour faire plaisir à Vanellope) mais c’est pour garder son circuit et « s’amuser ».
• Là où je dis que les 2/3 du film ne servent à rien et reste fade (Exemple du message, des commentaires Buzztube sont « méchants » et les gens sont des « vilains pas bô »)

C’est que quand ils arrivent à Ebay, ils « jouent » aux enchères pour acquérir le volant, mais malheureusement, ils ne savent pas qu’il faut dépenser de l’argent (Bizarrerie quand tu nous tiens : ils savent ce qu’est un portefeuille mais ne connaissent pas l’argent ?).

Pour gagner cet argent, ils décident de voler une voiture (sur avis d’un Pop-Up) pour remporter l'argent, finalement, ils n’y arrivent pas, donc ça ne sert à rien, aucune progression.
Nos 2 compagnons sont dirigés vers Buzztube afin de gagner l’argent grâce aux vues de ses vidéos. Vanellope part chez les princesses Disney pour que Ralph ait plus de vues : le film part dans un « trip » d’autoréférence à Disney qui ne dessert pas l’histoire, puisqu’elle ne récolte rien.

Vanellope veut rester dans un circuit d’un jeux internet (ce qui ne plait pas à Ralph car elle sera plus avec lui). Donc à partir du moment où, Ralph a réussi à récolter toute l’argent, le film dérive sur Vanellope qui n’en a plus rien n’à faire et qui veut rester dans son bonheur personnel, sans penser à son ex- jeu qu’elle a détruit, alors que pendant 50 mins ont suit deux abruties qui sont en train de se démener pour gagner de l’argent afin de sauver ce jeu.
Le film est deux fois trop long, ce qui l’oblige à combler par des péripéties forcées.

• Même si on peut souligner un travail intéressant de recherche pour l’univers d’Internet sur les visuels, on ne peut que regretter les décors du 1er volet qui était plus originaux.
• Les personnages secondaires du 1er volet sont relégués à 2-3 « caméo », tellement ils influent peu sur l’histoire.
• La morale du film est dangereuse, on nous présente un Ralph qui a le défaut d’être possessif, car il ne veut pas laisser Vanellope trouver son bonheur (ce qui l’oblige à quitter l’Arcade et donc Ralph), or le sujet du film était jusqu’à alors la réparation de ses erreurs pour Ralph (car il a une morale) et de retrouver sa maison pour Vanellope. Mais la fin du film veut nous faire croire que Ralph est un ami possessif et que c’est lui le problème, sans même penser à montrer les défauts de Vanellope qui se comporte comme une gamine capricieuse qui ne pense pas aux conséquences de ses actes/choix (Comment va faire le jeu Sugar Ruch pour expliquer l’absence de Vanellope ? le jeu ne va pas rester brancher longtemps …).

Une morale très malsaine qui nous dirait presque : aider ses amies c’est être possessif.

En conclusion : on m’avait dit que ce film était un gadin, je ne peux qu’être d’accord.