Bonjour tout le monde ,
D’ un côté, le numérique et internet qui génère des fakes news ou non selon le degré de réflexion du citoyen.ne lecteur.rice ….. De l’autre , les aficionados et adeptes des radios CB qui communiquent en langage codé ou moins ….Un journaliste de Détective , campé par Samy Bouajila, enquête sur un éventuel , ou plusieurs tueurs en série …Un tueur ou un groupe de tueur de femme… Voilà la base de ce long métrage qui nous propose la confirmation du talent de Mallory Wanecque , dix - huit ans actuellement , qui interprète le rôle de la fille de ce journaliste qui fouine en dehors des sentiers battus , naturellement….Avons - nous un thriller ? Oui , mais pas uniquement…. Voyons - nous un drame ? Certes , également….. Mais pas seulement….Mirons - nous une analyse sur les dangers des groupuscules masculinistes et suprémacistes aux visages pâles , très pâles et uniquement pâles ? Oui . Mais ce film pointe, complètement, la responsabilité de tout citoyen.ne qui peut , ou pas , agir humanistement ou moins ..ou peu …….…… « ….Aux confins du cauchemar véritablement vrai… » des femmes sont enlevées depuis pas mal de temps dans ce long métrage simplement et sobrement interrogateur . Les deux principaux protagonistes nous immergent dans ces marécages glauques , iniques et diffus de manière tout à fait pertinente et au net avec les angles de prise de vue en face de cette enquête sinueuse , lourde et ´ , volontairement , sans aucune fioriture visuelle et sonore ….. Les rapaces usent de ruse, de leurre et de code ….. Oui , Messieurs et Mesdames, ou , Mesdames et Messieurs, il y a trop de féminicide, ici et là - bas, et , jadis et maintenant..Plus exactement , les féminicides sont répertoriés, plus fréquemment , maintenant qu’ il y a pas mal d’ années et tant mieux …..Je pose une question ? Combien de féminicide pour un masculinicide? Je ne connais point les statistiques et je n’ ai pas trouvé de source fiable pour vous proposer une réponse crédible….Avez-vous une réponse sérieuse ?….De manière relativement identique au film de Dominik Moll, La nuit du 12, Rapaces infuse un climat oppressant et montre, profondément mais progressivement, les méandres de cette enquête d’ investigation qui , tel un puzzle , se construit au fil des révélations, des déductions et des zones sombres ou décadentes ……Ainsi , Zola Ntondo d’ écrire : «……..Ce film se distingue par sa capacité à suggérer l’ horreur plutôt qu’ à l’ exhiber.La violence est souvent hors champ, et la bande son , précise et évocatrice,amplifie l’ angoisse sans jamais sombrer dans le voyeurisme…… ».Le principal atout de cette œuvre cinématographique, probe , sobre et intense , se caractérise par une série de scènes essentielles et d’ anthologie qui nous montrent le journaliste et sa fille dans un restaurant où les supposés tueurs déjeunent …. Un suspense garantit ! Certes. Toutefois, l’ intérêt de ces scènes est de disséquer une logique infernale mise en branle sans pouvoir en prévoir le déroulement ……… Comme l’a écrit Bertolt Brecht, au vingtième siècle :« … le ventre est encore chaud d’ où est sortie la bête immonde …. ».Ainsi Rapaces traque ou souligne nos lâchetés, nos préjugés , nos souffrances, nos haines, nos soifs de vérité et nos envies de contribuer à bâtir un monde plus serein et mieux responsable à chaque instant !
Merci pour la lecture
Gérard Michel