Honnêtement, Rape Zombie: Lust of the Dead c’est un festival d’erreurs. Les zombies avancent comme s’ils hésitaient à être là, le sang ressemble à du sirop de grenadine, et les scènes “sérieuses” virent au sketch sans prévenir. Les décors tremblent, les bruitages sont en retard, et parfois la caméra a l’air de bouger toute seule. C’est le chaos total, mais un chaos fascinant.
Le film veut tout faire en même temps : horreur, érotisme, drame, message social… résultat, ça se mélange comme un cocktail raté. Mais au lieu d’énerver, ça amuse. Parce que tu sens une sorte d’énergie derrière tout ça, un “on s’en fout, on le fait quand même” presque héroïque. Ça ne marche pas, mais ça essaie vraiment.
J’ai mis 7 parce qu’il y a quelque chose de vivant là-dedans, un côté bricolé qui fait sourire. J’ai pas mis 10, parce que niveau érotisme, le film reste timide. Il promet l’excès, mais au moment de tout montrer, il recule. Et là tu te dis, “allez, bordel, t’assumes ou pas ?”
C’est foireux, bruyant, absurde mais impossible à détester. Et ouais, bordel, j’ai aimé ce désastre.