Les nones sans John
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le 17 janv. 2023
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Un couvent, des nonnes, du sang, du sexe, et une caméra qui semble autant fascinée que gênée par ce qu’elle filme. On croit débarquer dans un film religieux, on se retrouve dans un délire mystico-érotique où chaque prière peut finir en crise de nerfs.
Dès les premières minutes, l’ambiance est poisseuse. Les regards sont trop longs, les gestes trop lents, les chuchotements trop sensuels. Ça sent la culpabilité, la chair et la fièvre. Et quand le film bascule parce qu’il bascule, forcément on comprend que le mot “bête” n’est pas là pour décorer.
Ce qui frappe, c’est la façon dont tout semble à la fois sincère et dingue. Pas de second degré, pas d’ironie : juste une plongée dans un univers où la foi devient transe et la pureté, une arme de destruction. Les images hypnotisent, la mise en scène te colle au mur, et même quand tu ne comprends plus trop ce qui se passe, t’as pas envie de décrocher.
C’est excessif, c’est malsain, c’est parfois ridicule… mais c’est vivant. Et franchement, ça fait du bien de voir un film qui ose tout, sans se demander si on va l’aimer. Le Couvent de la Bête sacrée, c’est un peu comme une messe où le diable aurait pris la parole. Amen.
Créée
le 19 oct. 2025
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