(...) Quentin Dupieux est libre. Profondément libre. Libre de montrer et de monter ce qu’il veut, parce qu’il trouve ça drôle, beau ou flippant. Libre de filmer sans raison particulière. Pour rien. No reason. Dans un long monologue face caméra, un flic , en plein milieu du désert, nous l’explique : ce qui va suivre est irrationnel, sans fondement, comme l’assassinat de JFK ! Le spectateur est tout de suite pris à parti, inclus dans le dispositif. Car il s’agit bien là d’une expérimentation, entre road movie, film d’horreur et art vidéo.
Il se dégage de RUBBER une immense maîtrise technique. Entre plans fixes et mouvements lents, la caméra cadre toujours intelligemment ou ironiquement (Quentin Dupieux est aussi à la direction de la photographie) certains détails et le rythme d’une mise en scène souvent empreinte d’humour. Si le scénario est débridé et farfelu, la réalisation est précise et déterminée, le montage pertinent (...)
RUBBER a été chroniqué dans le cadre de la thématique DÉSERT du CEFF 2015
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