En panne de vitesse
Running Man commence comme un thriller futuriste ambitieux, pour rapidement se transformer en un film générique, incapable de proposer une véritable identité visuelle.Edgar Wright, pourtant associé à...
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Running Man commence comme un thriller futuriste ambitieux, pour rapidement se transformer en un film générique, incapable de proposer une véritable identité visuelle.
Edgar Wright, pourtant associé à de très bons films — Shaun of the Dead, Baby Driver, Last Night in Soho — semble ici avoir perdu sa singularité.
Tiré du roman de Stephen King, la dernière réalisation d’Edgar Wright déçoit largement, malgré un univers dystopique plutôt bien construit, un concept prometteur et quelques éclairs d’efficacité.
La première moitié du film, et ses scènes d’action, fonctionnent assez bien, puis l’ensemble s’essouffle. Le rythme devient lourd, les personnages restent statiques et l’intrigue s’enlise dans un discours moralisateur appuyé, au détriment de la tension et du divertissement.
Le scénario privilégie son message politique plutôt que l’émotion ou le développement des personnages, qui demeurent pour la plupart sous-exploités.
Dans ce paysage gris et sale, on suit Ben Richards, un pauvre gars généreux et plein de rage, qui n’a d’autre choix, pour soigner son enfant, que de se résoudre à jouer sa vie dans ce jeu sans retour, et espérer gagner le pactole.
Rôle interprété par Glen Powell de façon charismatique, drôle et captivante : il porte le film presque à lui seul. Emilia Jones, quant à elle, arrive trop tard pour équilibrer l’écriture inégale, tout comme le reste de la distribution, cantonné à des apparitions bien trop brèves.
Au final, le film déçoit. Malgré quelques bonnes idées et une performance centrale solide, le résultat reste un blockbuster fade, à la fois trop banal pour séduire et trop maladroit pour convaincre
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