Il faut arriver à suivre car The Merciless ne cesse de naviguer entre passé et présent. Une petite frappe en prison repéré par un trafiquant lui-même bras droit du mafieux local. Mais les apparences sont trompeuses. Chacun joue un double voire un triple jeu.
On ne cesse d'alterner entre des flashbacks dans la prison et la vie dehors où une bande de policiers tente de coincer le parrain. Avec à la clé quelques bastons, des éclairs de violence, des fusillades, des bonnes répliques, des rebondissements et des révélations en veux-tu en voilà. Tarantinesque, je ne sais pas ou je ne sais plus tant on emploie ce terme à toutes les sauces dès qu'on a des gangsters, du sang qui gicle et de l'humour noir.
Parfois, il devient difficile de cerner la frontière entre le bien et le mal. L'infiltré et le caïd se lient d'amitié. Et les méthodes des flics sont discutables. Pour une fin digne d'une tragédie grecque.