Mark Lester, un homme d’affaires new yorkais, vient d’apprendre qu’il va devoir subir une lourde opération chirurgicale. Avant de passer sur le billard, il décide de se rendre à Saint-Domingue, à l’endroit même où, 12 ans plus tôt, il y rencontrait la femme de sa vie…
A la fin des années 70, le réalisateur italien Joe D'Amato a posé ses valises à Saint-Domingue et en a profité pour y réaliser (à la pelle) d’innombrables films horrifico-pornographiques, tels que Orgasmo nero (1980), La Nuit fantastique des morts-vivants (1980), ou encore Porno Holocaust (1981) et avec lesquels il tournera plus ou moins avec la même équipe technique et surtout, les mêmes acteurs.
Avec Sesso nero (1980), on y fait la connaissance de Mark, un queutard avide de sexe, au point de se ruer sur toutes les femmes qu’il va croiser sur son chemin et il aurait tord de s’en priver puisque
son médecin lui a diagnostiqué une hypertrophie de la prostate, nécessitant dans un très court délais, son ablation pure et simple (ce qui signifierait chez Mark, l’absence totale de libido et éjaculation impossible).
Raison pour laquelle il profite de son voyage aux Caraïbes pour s’envoyer en l’air avec toute la gente féminine.
Sesso nero (1980) ne brille pas par son originalité, ça se regarde sans sourcilier et on s’amuse à regarder Mark Shannon se comporter de la plus minable des manières envers les femmes (et son meilleur ami). A noter aussi que l’on y retrouve, lors d’une courte apparition, un certain George Eastman
(une séquence dans un bar où un couple danse et fait un strip-tease grotesque sur du disco).
Enfin, si le film ne nous laissera pas un souvenir impérissable, on n’est pas prêt d’oublier la scène de fin où Mark, dans un dernier moment de désespoir
(et après s’être tapé toutes les nanas de l’île), décide sur un coup de tête de se trancher le service trois pièces, foutu pour foutu (plus de libido), autant tout couper !).
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