Huis clos sur Mars

L'équipage de la mission martienne d'Ares III s'apprête à rejoindre la Terre. Un violent orage rend le départ périlleux. Il faut aller vite afin d'éviter le déséquilibre de la fusée. Au moment du décollage, une explosion se produit, projetant Mark Watney, botaniste, à plusieurs centaines de mètres du point d'ancrage. Le vaisseau s'élance alors dans le ciel, emportant les astronautes et laissant Marc...seul sur Mars.
Quand il revient à lui, il n'a qu'un seul objectif : prévenir la Terre qu'il est encore en vie...

On a beaucoup comparé "Seul sur Mars" à "Interstellar" ou "Gravity". En fait, même si ces films ont pour thème le voyage et l'exploration dans l'espace, ils posent chacun des problématiques différentes. Dans ce dernier long métrage de Ridley Scott, ce qui est exploité ici c'est l'instinct de vie, cet instinct qui le pousse à survivre dans son environnement. Le personnage de Marc va faire appel à toutes ses connaissances, toutes ses expériences (y compris celles de son enfance), va mobiliser toute sa matière grise pour arriver à ses fins. C'est une formidable démonstration de la capacité à l'Homme à s'adapter, à créer, à innover pour garder ce qu'il a de plus précieux : la vie. Une démonstration quelque peu cynique à une époque où nombre d'êtres humains sur la Terre mettent toute leur énergie et leur intelligence à la destruction de leurs semblables et de la Planète...
Un film qui fait du bien, très humain, où l'espoir, la solidarité, la volonté, le sens, l'effort et le courage sont les fondements de toute entreprise collective, servi par un Matt Damon qui assure dans ce quasi huis-clos spatial.