En fait le film c'est John Doe.
Un machin qui fait son important et qui réussit à se faire surcoter. En cela Seven est un film de publicitaire qui se met au long métrage. C'est complaisant, c'est clinquant et moins malin que ça n'en a l'air.
🎁 Tout est dans l'emballage, à la manière de la boîte énigmatique à la fin du film dont on dira beaucoup mais dont le contenu reste dissimulé.
- Un générique qu'on déroule à l'envers juste comme ça parce que ça fait chelou et qu'on est des guedins 🤪
- Un gros plan inutile (et mal monté) sur le visage d'un 🫃🏻💀 obèse décédé.
En gros ça se la pète horlogerie fine mais y a plein de trucs qui fonctionnent pas :
- 🤷♂️🚇 le métro qui passe toutes les 5 minutes sous l'appart de Mills ils s'en rendent compte après 2 heure de repas,
- La dernière journée de John Doe... Ça se tient pas.
Mais on s'en fout. Ce qui est important c'est ce que les films nous font. Et la clairement y a un truc joli dans l'image et poisseux dans le thème qui peut parler à l'adolescent ou à celui qui commence à se découvrir un gout pour le cinéma.. Je trouve ça toujours génial quand quelqu'un vit une vraie émotion de ciné, c'est des portes d'entrées.
En fin de compte, "Seven" peut être vu comme un mélange bien marketé de prétention et de séduction visuelle. Loin d'être parfait, il réussit néanmoins à captiver et à laisser une impression durable, démontrant ainsi la puissance de séduction du Cinéma.
Fincher, même après sa mue post Zodiac 🧐🎩👞, aura toujours été plutôt du côté Alan Parker / Kubrick 🪩 que de Fritz Lang et son M le maudit.