Mon dieu. S'il fallait juger Shark Bay à la plastique de la blonde et de la brune, je mettrai dix sur dix sans hésiter. Seulement, ce n'est pas ça qui fait un bon film car à part appâter le friand de nanar et de gros seins, Shark Bay ne propose, hélas, rien.
On a là une sacrée bande d'écervelés. Une blonde qui passe son temps à se pencher pour qu'on matte ses nichons. Une brune un peu coincée mais qui sera la plus intelligente de la bande (en même temps, ce n'est pas difficile), un black qui se fait bouffer non pas en premier pour une fois mais en second, deux autres bellâtres. Vas-y que ça va au milieu de la mer en ignorant les sinistres prédictions d'un vieux cul de jatte qui venait justement de se faire bouffer par un requin. Vas-y que ça joue aux autos-tamponneuses avec leurs jet skis. Vas-y que ça essaie de rallier la côte à la nage alors qu'il n'y a rien de visible à l'horizon.
Tout cela ne sera pas bien grave voire même rigolo si le requin jouait le jeu. Or, il est aux abonnés absents. Il n'apparait qu'au bout de 30 minutes. Et si, dans l'eau, il est correctement modélisé, quand il jaillit, c'est tout pourri tellement les incrustations sont mauvaises.
En résumé, un point pour les héroïnes en bikini, un autre pour le soleil et un dernier pour la couleur de l'eau. Entre Shark 3D, The Reef, Open Water, la quantité de bouses devient impressionnante.