Sinister, ou l'histoire d'un écrivain qui cherche le sujet qui va relancer sa carrière, un peu comme si Pierre Bellemare s'installait dans une maison pleine d'histoires de meurtres pour y pondre son dernier pavé d'histoires extraordinaires.
L'écrivain découvre une boite oubliée dans le grenier contenant des films super 8 qui illustrent des séries de mises à mort.
Classique dans son déroulement, ce Sinister fonctionne sur une série de sursauts calculés pas toujours très fins. Par contre il n'oublie pas de laisser planer une ambiance étrange et malsaine et c'est à ces moments là que le film devient un vrai bon film.
C'est alors que les pisse vinaigre vont déboulonner le film sur ces petits défauts et tics (mais inhérents au genre) alors que le reste donne largement de quoi apprécier le spectacle.