Solaris est un sommet du cinéma de science-fiction pour les initiés mais après l'avoir vu je regrette qu'il ne soit pas aussi connu que l'un de ses illustres prédécesseurs, à savoir le 2001 de Stanley Kubrick.
Car quelques années plus tard, Tarkovsky livre une œuvre visuellement éblouissante, triste et calme à la fois avec des plans qui ne s'oublient pas.
C'est typiquement le genre de films où on se demande parfois comment une équipe a réussi à faire tel ou tel plan car on ne comprend pas où sont les astuces de mise en scène pour obtenir ce rendu-là et où la caméra a été placée.
Même si en termes de propos ce n'est pas très limpide, il y a une poésie naturelle qui se dégage de ce film qui fait qu'au bout d'une bonne demi-heure, le temps de s'habituer au rythme, ça devient très prenant.