Sympa.


C'est assez particulier le fait de passer à des séquences dignes d'un Disney bien mièvre à des séquences horrifiques où l'on voit des gens se faire massacrer. L'effet fonctionne plutôt bien. L'intrigue se suit avec une certaine légèreté grâce aux deux personnages principaux qui ne sont pas sans rappeler les BD sci-fi teintées d'érotisme (la femme forte et le mec un peu puceau et coincé qui va prendre sa leçon de vie) ; les conflits passent bien, les résolutions aussi. Le côté road trip m'a un peu surpris mais est au final adapté.


La mise en scène n'est pas parfaite, parfois un peu maladroite, mais reste globalement satisfaisante. Avec un travail de caméra propre aux 70's, des mouvements excessifs mais dynamiques ; le montage est parfois rentre-dedans, mais comporte aussi un rythme approprié au ton des séquences. Les décors sont bien choisis et bien filmé, la photographie est globalement correcte même si on regrette que le chef op' ne retranscrive pas mieux ces belles étendues sauvages. Les acteurs font du bon boulot, en plus l'héroïne a de jolies petites fesses.


Bref, ça se regarde bien.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 28 févr. 2022

Critique lue 90 fois

3 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 90 fois

3

D'autres avis sur Soldat bleu

Soldat bleu
Gand-Alf
10

Chronique d'un massacre annoncé.

Dynamitant brillamment les codes du western à papa en rendant aux indiens leur identité qui leur est propre et montrant enfin la cavalerie sous un jour tout sauf héroïque, tout en jouant également...

le 4 juin 2012

24 j'aime

2

Soldat bleu
guyness
7

Au pays de Candice

...Comme dans tous les pays 
On s'amuse on pleure on rit
 Il y a des méchants et des gentils Et pour sortir des moments difficiles 
Avoir des amis c'est très utile 
Un peu d'astuce,...

le 16 janv. 2012

18 j'aime

18

Soldat bleu
Sergent_Pepper
3

Anathème pour un massacre

Sorti la même année que Little Big Man, Soldier Blue partage avec lui ce renouveau de conscience propre au Nouvel Hollywood, qui revisite la légende des origines nationales tout en questionnant son...

le 10 févr. 2018

16 j'aime

6

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

116 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55