Très bien, j'ai ici mon favori -jusqu'ici !- de la filmographie Bergmanienne. La filmo d'Ingmar, pas d'Ingrid, précision puisqu'on parle là de leur unique collaboration, après des décennies à se courir après, les homonymes ont réussi à s'accorder sur un tournage en 1977. Bien joué, puis merci, vous m'avez donné envie de tout revoir de l'un et de l'autre.
On tisse de la dentelle dans Sonate d'automne, en gardant ce qu'il faut de tension pour accrocher, et d'intime pour toucher.
On se livre on se regarde en gros plan, film d'acteurs, aussi, du coup, et quel duo de monstres que ces deux femmes, on touche au plus fin de ce que je connais en matière de jeu.
On s'affronte enfin, dans une dynamique qui m'a donné envie de relire Frappe-toi le cœur, de Nothomb, pour une autre version du poison qu'on peut s'instiller dans une relation mère-fille, et pour en extraire à nouveau le pourquoi est-ce fascinant, les familles qui douillent.