Code Quantum meets Groundhog Day - The Game
Le pitch est pas mal, le traitement sympa mais la fin gâche tout. Voilà comment que décrirais le film en une seule phrase. Je peux néanmoins, si vous le voulez vraiment, développer mon point de vue.
8 minutes du voyage d'un train à destination de Chicago. Un homme se réveille à bord de ce train en face d'une certaine Christina (Michelle Monaghan, jolie potiche dans ce film, dommage pour elle mais tant mieux pour le spectateur), une passagère lui renverse du café sur la chaussure, au loin, un homme discute au téléphone d'une voix forte, un autre oublie son portefeuille et puis plus rien.
Voilà pratiquement la seule scène du film que l'on verra encore et encore. Difficile de parler de Source Code sans trop spoiler. Je vais donc tenter de vous faire comprendre le film par des comparaisons avec d'autres œuvres.
Tout d'abord, le héros se regarde dans la glace et là, vous penserez à Code Quantum. Comme dans Zelda Majora's Mask, chaque personnage a son emploi du temps. A l'instar d'Un Jour sans Fin, des multiples tentatives seront nécessaires au héros pour accomplir sa mission. Il sera également aidé par des personnages extérieurs à cette séquence qui lui permettront de mieux comprendre ce qu'il a à faire.
Toute la partie action est intéressante pour un gamer comme moi puisque la construction même du film est basée sur du « Die and Retry », mécanisme bien connu pour tout joueur ayant expérimenté les jeux des années 80, par exemple. Malheureusement, la fin, mélodramatique et scientifiquement aberrante, vient gâcher le semblant de crédibilité qu'on avait accordé aux tenants et aboutissants de l'hypothèse de départ. Je vous accorde que cette dernière n'est pas non plus crédible en 2011 mais une fois l'explication posée, ils auraient au moins pu avoir la décence de s'y tenir et de ne pas la briser sans explication aucune juste pour le coup de théâtre final.