Je ne l’avais pas revu depuis plus de 30 ans, et pour être honnête, je redoutais un peu. Et bien bonne surprise : le film tient encore très bien la route. Une ambiance unique dans un métro parisien qu’on n’a jamais vu comme ça, surréaliste, presque hors du temps, même si depuis, tout a bien changé là-dessous. Le film va à 100 à l’heure, porté par un Christophe Lambert au sommet de sa gloire (qui a depuis disparu des radars) et une Isabelle Adjani déjà plus insaisissable, toujours en quête d’un grand rôle à sa hauteur. Le casting secondaire est un régal, de Jean-Hugues Anglade à Jean-Pierre Bacri, Jean Reno, Jean Bouise… ça fait une belle brochette de "Jean".
C’est plaisant, drôle, très années 80, avec une bande-son marquante, une mise en scène dynamique, et un style visuel déjà très marqué. 13 nominations aux César à l’époque, et 3 récompenses dont meilleur acteur pour Lambert : pas rien pour le deuxième film de Besson. Une bonne redécouverte, un vrai plaisir nostalgique.