Show must go home
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le 3 août 2016
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Le pire n’est jamais décevant. On s’attendait avec cet Escadron Suicide – titre québécois du film – à un de ces films nihilistes, amoraux, dont Hollywood semble décidé à nous abreuver désormais, comme succédané absolu du cool : Deadpool, etc.
C’est en tout cas le pitch : 4 überméchants sont sortis de prison par la CIA pour lutter contre un énigmatique danger imminent. Guérir le mal par le mal, voilà la propos nietzschéen du film. Et c’est là que ça commence à coincer. Pas sur le plan moral, non, sur le plan cinéphilique. En effet, ce grand méchant reste mystérieux pendant une bonne heure de film. Puis on nous révèle – Twist Ultime – qu’il est en fait un des personnages présentés au début (Cara Delevingne dans le rôle du méchant le plus pitoyable depuis les Frères Lumière).
Voilà nos personnages coincés de toutes façons par une terrible menace (une puce explosive insérée dans l’aorte) et obligés à combattre l’un des leurs pour sauver – guess what? – la méchante chef de la CIA. À ce niveau de consternation, il ne reste qu’à sucer le bois de son esquimau Magnum Vanille Chocolat jusqu’à la corde en regardant sa montre.
Mais Suicide squad nous réserve une dernière surprise. En fait, ces grands méchants ont un cœur, ils ne rêvent que de mariage, de famille ou d’enfants. Nous nous attendions à un film amoral, à une orgie pornographique de violence cachée sous un pseudo message révolutionnaire, et c’est une horrible bluette que nous sort Zack Snyder de sa mauvaise poche de producteur*.
Plus que toc, Suicide Squad est complètement con. Et ces un gars qui vénère Tranformers qui vous dit ça.
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Créée
le 16 août 2016
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