Voilà un Jess Franco tout à fait sympathique. Plein d'imperfections, mais qui est malgré tout très plaisant.


Tourné avec un budget sûrement ridicule, dont la moitié a dû partir dans les billets d'avion, l'action se déroule principalement dans un aéroport gardé par des amazones en costume ultra sexy. Sumuru est une île qui est interdite aux hommes, et qui sert aussi de repère pour des kidnappings.
Encore une fois, il s'agit du fantasme de Jess Franco où dans une dystopie, des femmes contrôlent et dirigent des hommes ou des filles "faibles".


Par contre, le film ne propose pas de l'érotisme outrancier comme dans les autres Franco. Un bout de sein de dévoile de temps à autre sans prôner un naturisme ambiant, mais une certaine tension sexuelle s'installe progressivement avec ces femmes dominatrices et leurs tenues légères.


Pour les fans de mode kitch, pour allez être servi.


Alors on pourra critiquer les stock shots du carvanal de Rio qui n'apportent strictement, les répliques à la limite du nanar, le rythme qui tire parfois en longueur et certaines incohérences mais c'est un Franco sympathique à réserver aux personnes déjà sensibilisées à ses films.

fairybrownie
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 27 août 2020

Critique lue 204 fois

fairybrownie

Écrit par

Critique lue 204 fois

D'autres avis sur Sumuru, la cité sans hommes

Sumuru, la cité sans hommes
Pravda
6

Sumuru, chaque homme s'y sumitra

Sumuru, cheffe charismatique d'une île ou aucun homme n'a sa place, aussi appelée selon les différentes versions du film Sumitra ou Sonanda... Tout ça pour dire que mon jeu de mot en titre n'en est...

le 26 août 2021

2 j'aime

Sumuru, la cité sans hommes
karibou77
2

Que... Quoi?

C'est clairement la réaction que j'ai eue devant ce film. Sur un postulat de départ pas dégueulasse (une ville brésilienne peuplée uniquement de femme cherchant à dominer le monde, un homme ayant...

le 24 févr. 2014

2 j'aime

Sumuru, la cité sans hommes
YasujiroRilke
2

Critique de Sumuru, la cité sans hommes par Yasujirô Rilke

68, le monde occidental connaît la liberté sexuelle et J.Franco se paie George Sanders pour réaliser ce vague polar S.A.S. qui devait déjà paraître ringard à l'époque. Le polar est nul, l'érotisme...

le 19 janv. 2024

Du même critique

Les Novices libertines
fairybrownie
6

Nones en folie

Des nones à poil, certaines lesbiennes, assoiffées de sexe, de coups de fouets et de caresses.Pas grand chose à dire sur ce film érotique pseudo-historique. C’est du Bruno Mattei légèrement...

le 15 avr. 2021

4 j'aime

Le Gladiateur du futur
fairybrownie
7

J'ai bien ri

Encore une perle que tout cinéphile doit avant tout regarder en VF. Avec ses doubleurs sous Prozac couplé à des expressions faciales dignes d'un film de Robert Bresson, c'est bien entendu l'une des...

le 7 août 2021

3 j'aime