Un opus de transition

Alors que les deux premiers Terminator se suffisaient à eux-mêmes, les fans réclamèrent un troisième opus. Le vœu a été exaucé au terme d’une bataille de droit entre studios qui allait forcement annoncé du changement, notamment de réalisateur. Il était difficile de passer après James Cameron mais je trouve que Jonathan Mostow s’en est plutôt bien tiré.

Décomplexé, T3 propose des scènes d’action monstrueuses – une continuité pour la franchise – tout en conservant un aspect dramatique intéressant mais moindre que T1 et T2. La preuve étant que des touches d’humour font leurs apparitions. Malgré un ton légèrement différent, c'est avec plaisir que l'on s'immisce dans cette nouvelle aventure où un John Connor perturbé et de 23 ans doit fuir un Terminator surpuissant avec l’aide d'un bon vieux T-850. Le scénario est un peu paresseux et se contente de recycler celui de T2, à ceci près que la fin est totalement différente. En d’autres termes, cet épisode existe pour préparer les suivants. Pas d’innovation mais un grand film d’action.

Je terminerais par dire qu’il est dommage que le thème musical habituel n’ait pas été utilisé pour fournir un ensemble plus cohérent à la première trilogie de la franchise.