The Amazing Spider-Man par Cinemaniaque
Loin d'être l'hécatombe annoncée, The Amazing Spiderman n'est pas un mauvais film en soi. En fait, il remplit une grosse partie de son cahier de charges : plutôt rythmé, quelques fois drôles (volontairement j'entends, parce qu'involontairement ça l'est encore plus), porté par un Andrew Garfield qui s'en tire plutôt bien (et plus convaincant que Tobey Maguire en ado), relativement bien foutu au niveau des effets spéciaux (exception faite du Lézard, une catastrophe)... Non, Amazing Spiderman n'est pas un mauvais navet, loin de là. Son défaut, pas le seul mais le principal, est de vouloir jouer dans une cour où il n'a pas sa place : essayer de rendre la licence plus adulte, plus sombre, moins samraimiesque, c'est bien, encore faut-il y arriver. N'est pas Christopher Nolan qui veut, et ce n'est sûrement pas à coups de stéréotypes vaseux et de clichés de films d'ados (personnages caricaturaux, scènes sérieuses bâclées, trop de romance avec la biche du lycée) que le film renouvellera son public et s'approchera du côté obscur de l'âme humaine. Et, pitié, Hollywood, arrêtez avec vos ficelles narratives grossières et vos putains de violons à chaque séquence d'émotion !