Personnellement, la magie a parfaitement opéré. J'y ai aussi compris une sorte de parallèle avec la dérive du cinéma moderne, une utilisation intempestive de la 3D et un public qui accorde plus d'importance à la qualité des effets spéciaux qu'à celle d'un scénario. Un parallèle qui se transforme finalement en un hommage, pour ce cinéma américain là, et d'après. "La Classe Américaine".
Le pari est ambitieux car Hazanavicius ne peut pas réellement apporter quoi que ce soit de nouveau. Il peut seulement nous rendre nostalgique, pensif, amoureux ou tout simplement heureux. C'est un film qu'il a sûrement d'ailleurs un peu fait pour lui. Mais n'est-ce pas après tout cela l'ambition du cinéma.