La tour infernale
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Ce film ne ressemble mine de rien à pas grand-chose de ce que j'ai pu voir auparavant. Et cela ne m'a pas décontenancé. Dans sa mise en scène, son déroulement, c'est original : les acteurs (certains dont notamment Ryan Gosling) parlent directement au spectateur. Gosling est le narrateur. Et comme ça, de but en blanc, on voit Margot Robbie ou Selena Gomez nous expliquer des termes économiques abrupts. C'est une façon sexy d'apprendre la finance qu'est ce film. A la différence, d'un Margin Call, assez plat, assez chiant, dont les seuls trucs sympas à l'oeil étaient les costumes des courtiers, l'éclairage et certaines filles ; The Big Short : Le Casse du siècle nous fait vivre la crise financière américaine, l'explosion de la bulle des subprimes d'une façon comique avec des personnages parfois assez hauts en couleurs. Adam McKay, ancien réalisateur de comédies potaches sait fairer rire et ici on rit un peu, on sourit pas mal. On n'est pas ennuyés malgré le sujet, pas forcément folichon. Y a de quoi limite être ému parfois quand les conséquences de la crise nous sont montrées ou lorsqu'on découvre un peu mieux les personnages de l'ancien neurologue Michael Burry (le seul dans le film dont c'est le nom n'a pas été changé) et Mark Baum (Steve Eisman dans la réalité). Les citations aussi sont intéressantes tout comme ces passages du film où des images montrant l'évolution de la société de la culture globale, de la culture américain aussi (Premier Mac, clips de rap, l'Ipod.etc.). Ryan Gosling qui explique que Lewis Ranieri, l'inventeur de la titrisation, a plus changé nos vies que Michael Jordan, l'Ipod et YouTube, c'est aussi marrant et intéressant et vrai pour les Américains et les Grecs notamment. Enfin, la musique est bonne (et quand la musique est bonne, bonne, bonne) : Mettalica, Gnarls Barkley, Gorillaz, Led Zeppelin, Guns'n Roses et d'autres. Voilà un petit huit mais un huit quand même. Faire tenir le spectateur plus de 2 heures avec un film sur la crise financière de 2008 c'est pas mal.
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Créée
le 4 janv. 2016
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