La Galice jusqu'à l'hallali
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Une jeune fille, névrosée, vit dans une grande maison isolée avec sa belle-mère. Un vagabond débarque un beau matin. Difficile de reconnaître le style de Juan Antonio Bardem (Grand-rue, Mort d'un cycliste) dans La corruption de Chris Miller, étrange long-métrage qui louvoie entre le drame psychologique, le thriller et l'horreur. Le Giallo est une influence évidente, même si le cinéaste espagnol, à cause de la censure, n'a pas été aussi loin qu'il le souhaitait dans ses aspects érotiques. En revanche, la violence, spasmodique, est bien présente, à la limite du grand guignol, parfois. Il pleut presque constamment dans le film, ce qui lui donne une ambiance plus anglaise que espagnole. L'interprétation de Jean Seberg, qui n'a accepté le rôle que pour des raisons financières, est honnête, comme celle de ses petits camarades, l'atmosphère étant surtout rendue oppressante par une musique appropriée.
Créée
le 9 avr. 2022
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