Ressorti en salle en version restaurée 4K supervisée par Pathé à l’occasion de ses 20 ans, je découvre ce monument de l’horreur (askip) dans des conditions optimales.
Mais alors, me suis-je fait dessus comme tout le monde me l’avait promis ?
L’ambiance est folle. On retrouve bien la patte des films d’horreur des années 2000 : musique orchestrale soignée, image granuleuse, scénario simplet mais efficace. Cette grotte est un véritable dédale d’horreur, un personnage à part entière dans cette descente aux enfers.
L’horreur s’installe (très) lentement avant d’exploser dans le dernier tiers. Ça m’a plus fait penser à un survival horror qu’à un pur film d’horreur. C’est assez réussi, même si je reste persuadé que ça aurait été encore plus efficace sans la dimension gore, assez superflue au final.
Même si j’étais à fond dans le film, et que la tension est brillamment maîtrisée, je n’ai pas eu peur une seule fois.
Peut-être la faute à une technique un peu dépassée, à des personnages peu crédibles qui passent de femmes traumatisées à Lara Croft/Predator en deux minutes, ou encore à des effets spéciaux datés et grossiers.
Je reconnais que le pitch est original et divertissant, mais sérieusement : ça fait kiffer qui de descendre dans un trou avec des tunnels pas plus large que mon sif, au risque de crever à chaque instant ?
Un peu absurde comme activité, mais pourquoi pas. Les prises de vue étroites et poisseuses dans la grotte raviront les claustrophobes, en tout cas.
THE DESCENT est loin d’être la légende qu’on m’a vendue. Pour autant, il reste un film d’ambiance très réussi, avec une tension horrifique palpable et une patte artistique maîtrisée, malgré une technique clairement datée.
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