The Fabelmans par Sofian DeRochdi

The Fabelmans, j’en ai pensé quoi ? Sammy Fabelman, un jeune garçon, devient un passionné de cinéma le jour où ses parents l’emmènent voir son 1ier film. Depuis, il ne s’arrête plus d’utiliser sa caméra et réalise des films de plus en plus abouti. C’était très bien, j’ai beaucoup aimé, mais peut-être pas un film pour tout le monde ? C’est beaucoup plus sobre que ce dont on a l’habitude avec Spielberg.

Ce film mélange 2 grosses idées dans une même histoire. D’un côté, on a un récit presque autobiographique de Steven Spielberg. Une histoire de famille, les relations entre les parents, mais aussi avec les enfants, l’héritage, la transmission des valeurs. Tout ce qui est lié à la curiosité, à la passion, à l’art, aux questionnements de Sammy qui grandit, son adolescence etc… Avec le contexte d’époque, l’antisémitisme, la guerre, l’avancement des technologies. Tout ceci donne un récit intimiste et personnel. Ça reste un poil classique mais c’est très bien amené, c’est touchant, les personnages sont attachants et le déroulement est prenant. Juste à la fin, j’aurai aimé le voir plus tard, plus âgé.

D’un autre côté, on a une espèce d’ode au cinéma et même à l’art en général. On ressent l’amour du cinéma, comme le petit Sammy, une curiosité qui devient une passion enivrante. Dans ce film, on met souvent en avant l’opposition entre la science, très ordonnée et l’art, plus imprévisible, qui sont représentés par les 2 parents. On avance avec Sammy dans sa découverte du cinéma mais aussi toute l’ingéniosité qu’il va utiliser pour enrichir son art.

Réalisation très millimétré, mise en scène léchée, magnifique photographie, montage clair, les musiques rien à dire, et la reconstitution est très réussie.

Le casting est assez bluffant, Paul Dano, excellent, Michelle Williams, surprenante et bravo à Gabriel Labelle, juste ces lentilles m’ont un peu gêné durant des scènes où les regards étaient importants.