La présence de ce film dans l'un des tops des "plus belles claques esthétiques" m'a motivée à me pencher sur son cas : et, effectivement, c'est très très beau.
Les décors sont absolument somptueux, la lumière et les couleurs époustouflantes, les lieux de tournage à couper le souffle, qu'on croirait tout droit sortis d'une épopée antique - je regrette de ne pas avoir vu ça sur grand écran.
Après, et malgré le charme de ce conte narré par le non moins charmant Lee Pace (que je découvre pour la première fois), j'ai trouvé par moments quelques longueurs dans ce récit d'aventures haut en couleurs. Sans doute avons-nous perdu cette habitude d'enfance qui veut que se déroulent lentement les épisodes d'une histoire, qui prend le temps de placer ses décors et ses caractères.
Mais la petite Alexandria a achevé de me séduire et de m'emporter, avec ses comiques mimiques, ses petites joues gourmandes et son sourire édenté. J'ai aimé cette fin si étonnante, si originale, ponctuée d'instants drôles et cocasses : j'apprécie toujours énormément le mélange des genres au cinéma, les larmes qui le disputent au sourire, la tension à l'émotion.
Une scène m'a particulièrement marquée : le plan du guerrier couché empalé sur les flèches - un moment à la fois atroce et sublime.
Un très joli conte, enthousiasmant, excessif, violent, tendre et émouvant.