Parfois, une histoire toute simple peut en dire beaucoup. The Florida Project est un petit coup de coeur dans le genre…


Ne cherchez pas ici une grande intrigue. Le film démarre en filmant deux enfants, Moonee et Scooty, qui jouent simplement. Et puis on va suivre leurs déambulations. Ils vivent au Magic Castle, un lieu de résidence pour pauvres, comme l’appelle Bobby, l’homme à tout faire. Et ce lieu se situe en Floride, dans la banlieu de Disney World. Bien caché…


Parceque oui, autour de ce lieu qui fait briller les yeux, on trouve ce genre de résidence, dont l’idée est bonne en soi, mais on va ici y voir évoluer Moonee. La joie de vivre de la jeune fille et de ses amis n’a d’égales que la pauvreté de celles-ci, qui galèrent à payer leurs logements, à avoir un emploi ou un bon en tout cas. Bobby fait alors figure de protecteur et le spectateur en client à vraiment compter sur lui. Un rôle assez inattendu pour Willem Dafoe mais qu’il joue parfaitement. De toute façon tout le casting est parfait dans ce film, tout comme le choix des décors, qui tranchent constamment avec la misère intérieure.


Parcequ’au milieu de cette joie de vivre, de cet amour que porte cette mére à sa fille (et inversement), on trouve des moments difficile, voir presque glauque, qui confine à l’horreur dans cette situation. Et c’est le choix du film que de nous laisser imaginer des choses qu’il a la bonne idée de ne pas montrer, mais qu’on ressent au plus profond de nous. Le contraste entre l’esthétique du film et ce qu’il veut nous dire, est tel qu’il en devient extrêmement et fait de ce film, parfois un peu longuet malgré tout, une oeuvre à voir !

DavidRumeaux
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le 11 janv. 2018

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David Rumeaux

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