Même si j'ai mis du temps à comprendre que l'affiche montrait deux hommes et non pas des machines, quand j'ai lu le résumé j'ai été intéressée et quand j'ai vu l'origine je n'ai plus hésité. C'est vrai quoi, je n'ai jamais vu de film norvégien avant celui-ci et je ne savais même pas que les cousins des esquimaux connaissaient la caméra. Je déconne, je sais qu'il y a des villes en Norvège et que les gens sont sans doute plus civilisés que nous, d'ailleurs les pays froids me passionnent beaucoup et c'est sûrement pour ça que j'ai plongé si rapidement dans The Last King (je ne vais pas me la péter et marquer le titre original, je ne sais ni le prononcer, ni le comprendre, ni l'écrire).


Mais, pourquoi 7/10 a un film venu de la neige ? Et bien simplement par ce qu'il est bien.
J'ignorais l'existence de Nils Gaup jusqu'à ce fameux mardi 22 août 2017 mais, croyez moi, je vais regarder ses autres œuvres. Je crois que c'est le coup de foudre.
J'adore la neige, les combats à la hache, les arcs, le Moyen-Age, les chevaux, la musique nordique, les villages en bois, le feu, les soldats braves qui font n'importe quoi et les barbus aux cheveux longs, enroulés de peaux de bêtes et couverts de neige fraîche... merde ! vous avez lu ça aussi ? oubliez, oubliez, on continue.


Dans The Last King il y a donc tout ce que j'aime et dès le début mes oreilles et mes yeux étaient ravis. On a des plaines à couper le souffle par leur pureté blanche et de la musique si belle que je n'en ai plus les mots pour en parler. Le paysage sonore comme visuel est un critère important pour définir la qualité de The Last KIng car c'est ce qu'on remarque le plus et Nils Gaup nous offre un voyage pas cher dans son magnifique pays. Étonnement je dois même rajouter que les plans ne sont pas mauvais ce qui rajoute un énorme bon point à notre film tout frais.


L'histoire de The Last King n'est pas dégueu et c'est avec plaisir que j'ai suivi Torstein et Skjervald protéger l'héritier du trône. Les actions qui agrémentent notre intrigue sont pas mal foutues et les combats comme les courses-poursuites rajoutent un rythme enivrant au film. Les liens entre les personnages sont travaillés et font de cette oeuvre norvégienne un long-métrage complet et fort agréable à visionner.


Le jeu des acteurs n'est même pas à reprocher et les personnages sont rapidement attachants.


Juste un petit reproche : les deux protagonistes un peu trop super-héros sur les bords. C'est vrai que ça fait du bien de rêver de temps en temps et de penser que les gens bons sont plus forts et plus puissants que les méchants mais faire du ski à - 50°C avec un bébé dans les bras, une armée à vos trousses et une flèche dans l'épaule je ne pense pas que ce soit possible. Pourtant, nos deux super-soldats se redressent tout le temps des blessures et tuent les autres avec un seul coup ou une chute de même pas un mètre dans la neige (qui entre nous amortit pas mal). D'où mon titre de critique.


En fait, The Last King c'est un peu ma surprise du jour. Je pensais me moquer des norvégiens et ils m'ont envoûtés avec un film de qualité qui est plein de tout ce que j'aime.

LapinouBleu
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le 23 août 2017

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LapinouBleu

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