Frank et Jim

Synopsis : Années 50 aux US pendant la chasse aux communistes (cf. La Liste noire), dans les milieux artistiques, le jeune auteur Peter Appleton se trouve pris dans l'engrenage des soupçons ; il perd son job, risque la prison, tout le monde lui tourne le dos. Il se soûle, a un accident, perd la mémoire, est adopté par une petite ville qui le prend pour un de ses disparus de la guerre. Avec son nouveau père, et croyant être ce fils disparu, il va retaper Le Majestic, un vieux cinéma délabré...

J'ai moyennement aimé le film. Néanmoins c'est un gros coup de coeur, un film à avoir vu pour la réalisation de Darabont qui sort de ses sentiers battus, et la performance de Jim Carrey qui est ici toute en nuance, retenue, calme, et que j'ai senti facilement dirigé. Ou alors je prends mes désirs pour la réalité. Je n'ai rien trouvé sur le net allant dans ce sens.

Frank Darabont s'est fait plaisir et je l'y encourage vivement. Au-delà de la longueur, des longueurs, c'est un spectacle famial réjouissant qu'il nous offre là. Pas de drame, ni thriller, ni fantastique, mais une comédie agréable et légère, qui lui permet quand même de dire ce qu'il pense au passage !

Quant à Jim Carrey, j'ai aimé sa prestation au-delà de tout. Il est très bien entouré d'acteurs qui font tous un travail remarquable. Son jeu est fluide, grave, tout en nuances. Après visionnage, j'ai cherché des infos sur le tournage sans en trouver, enfin sans trouver ce que je cherchais : comment Frank a pu diriger Jim ainsi. Réputé pour être difficile, j'ose imaginer qu'une alchimie a eu lieu entre les deux hommes. Ou alors Jim était encore épuisé par sa performance dans Man on the moon.

Je ne peux qu'imaginer....