Se7en
Cela commence toujours avec des images d'archives... La victime, jeune et souriante, croque la vie en noir et blanc puis en couleurs désaturées. Avant le crime. Avant le sang. Puis on essaie de...
le 22 sept. 2015
14 j'aime
13
On fait assez peu de films sur le cyclisme, alors dès qu'il y en a un qui sort, je fonce dessus.
Ici, le thème est bien sûr Lance Armstrong, l'homme qui m'a fait me détourner du vélo, alors que fin des années 80 jusqu'à la fin des années 90, j'étais absolument dingue de cyclisme.
J'ai trouvé que ce film est extrêmement bien réalisé, les scènes de course sont superbes, l'ajout d'image d'archives est judicieusement fait, les reconstitutions de course sont admirables (la scène où Lance doit freiner dans la montée m'avait marqué à l'époque). Le jeu des acteurs est excellents, avec un Ben Foster plus vrai que nature : son attitude sur le vélo, sa fréquence de pédalage, ses mimiques, son accent, j'ai vraiment cru voir le vrai! Les autres personnages sont également très bons, notamment celui qui joue Floyd Landis, le coéquipier modèle qui va finir par trahir son ex leader.
Côté histoire en elle-même, je trouve que le film nous laisse nous faire notre propre opinion du coureur, et sort de la caricature. On comprend mieux le personnage, et, même s'il se comporte en véritable salaud, qu'il a dénaturé le sport en y apportant le dopage de masse (avec ses comparses Ferrari et Bruyneel), qu'il a créé une omerta dans le peloton, on comprend que derrière, il y a la volonté de vouloir montrer qu'après avoir vaincu le cancer, on peut tout faire, tout gagner pour autant qu'on en a la volonté. C'est ce message, très américain (ils adorent ce type d'histoire, les américains), qui a d'ailleurs fait son succès auprès du grand public outre Atlantique, alors qu'en France il n'était guère apprécié. Alors après, on peut imaginer aussi que sa fondation contre le Cancer est juste un moyen de se protéger, de s'attirer la sympathie de tous pour pouvoir opérer en toute impunité. Après avoir visionné le film, je n'en suis pas aussi certain qu'avant.
Un film complet et instructif, qui aborde toute une époque très trouble, et qui déborde de scènes sur la façon dont les coureurs se dopaient (à noter la scène surréaliste du contrôle où Bruyneel refuse l'entrée du fonctionnaire tandis que Lance s'injecte des poches d'eau saline pour diminuer son taux d'hématocrite).
A voir pour ceux qui aiment le vélo!
Créée
le 20 janv. 2016
Critique lue 320 fois
6 j'aime
2 commentaires
Cela commence toujours avec des images d'archives... La victime, jeune et souriante, croque la vie en noir et blanc puis en couleurs désaturées. Avant le crime. Avant le sang. Puis on essaie de...
le 22 sept. 2015
14 j'aime
13
Tiré du livre du journaliste David Walsh, The program relate la vie professionnelle de Lance Armstrong de ses débuts à sa déchéance. Exclusivement focalisé sur sa carrière, le film fait le point sur...
le 25 janv. 2016
11 j'aime
6
The Program est typiquement le genre de film plutôt passionnant par son sujet (selon qu'on s'y intéresse ou non évidemment) mais décevant dans sa forme, qui plaira un minimum à ceux qui sont...
le 30 juil. 2017
10 j'aime
5
Edit : Je l'ai vu à la télé finalement...et c'est schtroumpfement nul, ultra prévisible, pas drôle, et bourré de pubs pour toutes sortes de produits de consommation! Tout ce que je déteste, en...
Par
le 4 août 2011
35 j'aime
9
Ca faisait 8 ans qu'un nouvel Astérix n'était pas sorti, et on peut dire que le dernier opus n'était pas bien terrible, ni au niveau du scénario, ni au niveau du dessin, bien en dessous de la moyenne...
Par
le 24 oct. 2013
29 j'aime
14
Je n'ai jamais autant soupiré à la lecture d'un Werber. En fait, à bien y réfléchir, je n'ai jamais autant été agacé à la lecture d'un roman. Ici, Werber est totalement en roue libre et nous propose...
Par
le 22 mars 2017
25 j'aime
3