Marche funèbre
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le 25 févr. 2016
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Oui je dois être la seule qui marche dans ce sens là. En effet, j'avais volontairement peu regardé les critiques et je récoltais de mon entourage plutôt des mots comme long, dur, lent, ennui, violence (mais en même temps, il était tout aussi impossible de passer à côté du barouf "DiCaprio et sa statuette dorée" donc j'en entendais un peu parler).
Donc en gros voilà; ce que je savais c'est que Léo allait être bon, qu'il y avait un truc avec un ours, et que j'allais tantôt me faire chier à regarder ma montre tantôt me cacher les yeux et/ou les oreilles parce que j'ai un ptit coeur sensible #fragile.
EH BIEN NON ! Méga super surprise. Si je suis perturbée au début par les effets visuels rendus par les choix filmiques d'Inarritù (méga grand angle, déformation, contre-plongée, proximité, etc.), je n'en trouve pas moins qu'ils appuient l'histoire avec beaucoup d'intelligence, et nous transportent dans cette épopée sauvage, à la fois brutale et silencieuse.
Donc la photo est subliiiiiime, c'est techniquement engagé, lumière naturelle superbe, les acteurs sont excellents, j'étais notamment contente de retrouver le très bon Domnhall Gleeson (parce qu'il fait partie de mes petits chouchous à la drôle de tronche, genre j'adore mais j'avoue également qu'ils ont une trombine un peu particulière, genre Eddie Redmayne aussi tu vois) et l'excellent Tom Hardy qu'on ne présente plus (même si justement je le vois un peu partout ces derniers temps m'enfin) en superbe fdp qui volerait presque la vedette à Leonardo (c'est vrai que le gars s'appelle quand-même Leonardo ...quand on y s'en rend compte c'est rigolo, non?).
Alors vous voyez tout de suite que le niveau de cette critique n'est pas excellent, je ne m'y connais pas assez, je n'ai pas ce talent et mes réflexions vont moins loin que beaucoup d'autres; je préfère distiller des blagues plus ou moins douteuses et parler des quelques trucs qui me tiennent à coeur.
J'ai peut-être aimé aussi car j'ai retrouvé des parallèles avec Jeremiah Johnson (amourinfini) et ça forcément, ça fait zizir.
Je ne me suis finalement pas du tout ennuyée avec The Revenant, même si je le regarderai pas deux soirs de suite. Malgré sa lenteur voulue, l'histoire est haletante, il n'y avait même pas de longueurs; ou plutôt il y en avait peut-être, mais je ne les ai pas considérées comme telles, puisque c'est normal : on est en 1823, à pieds, à moitié mort, en pleine nature... Alors forcément que c'est long. Mais elles étaient belles ces petites longueurs, et utiles, nous faisant contempler la grande nature et la nature pas si jolie de l'homme.
Après, je trouverai presque que ça a été trop facile. Je n'ai pas été plongée dans son calvaire comme je pensais l'être, à la limite de l'insoutenable, de l'interminable, non. OK Hugh Glass c'est le top niveau du trappeur alors il connait les astuces pour survivre. Mais merde avec tout ce qui lui arrive, l'état dans lequel il est au départ, le climat et la topo des lieux, en vrai c'était impossible. Et c'est d'ailleurs une des différences avec la véritable histoire; c'est qu'en réalité, ça commence au mois d'août et qu'il fait jusqu'à 20°C, et ça change tout. Donc dans ces conditions, je veux bien qu'il réussisse; cependant, ça aurait été moins spectaculaire à l'écran. De ce point de vue, je trouve que The Revenant échoue là où Délivrance (par ex, mais il y en a d'autres) avait réussi, dans un climat pourtant bien plus clément au départ.
Désolée d'insister mais là, le gars est plutôt mort, lacéré de partout sur 3cm de profondeur, il peut même pas becter car il a la gorge ouverte, il a une cheville en angle droit, il tombe des falaises, passe des journées le ventre vide, vient de voir son fils se faire tuer sous ses yeux... OK, déjà balèze. MAIS SI TU RAJOUTES qu'il fait - 10°C, en plus il fait trempette dans l'eau glacée, se prend dans le blizzard... Merde ! Impossible de survivre ! Je le sais, Bear Grills me l'a dit.
Créée
le 7 févr. 2017
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