Le sujet était casse-gueule : l'histoire vraie d'un paraplégique qui décide de perdre sa virginité avec une assistante sexuelle qui va lui faire découvrir l'amour... Là où un funambule aurait été nécessaire pour ne pas sombrer dans le grivois, le conventionnel ou le facile, on a mis Ben Lewin, habitué de la TV et ça se sent. Non pas que le film soit mauvais mais, partagé entre le burlesque de la situation et un traitement très premier degré, The Sessions ne prend jamais réellement son envol, trop pudique pour en montrer trop (si ce n'est le corps nu d'Helen Hunt, jolie milf de surcroit) et trop respectueux pour rire des situations cocasses. Parce qu'il manque de relief, parce qu'il se rattrape sur des caricatures faciles (le prêtre qui boit, fume et finalement s'intéresse au sexe), le film n'est pas à la hauteur du jeu de John Hawkes qui, sans faire grand chose, fait beaucoup pour le film. Comme l'empêcher de finir totalement à la poubelle, par exemple.
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le 3 mars 2013

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